Entretiens de Septembre 2018

BIDI

1ere Partie

 

3 Septembre 2018

Eh bien Bidi est avec vous, et il vous salue !

Ainsi que vous êtes de plus en plus nombreux, à le vivre et à le constater, il se passe quelque chose.

Ce que vous vivez, ou que vous allez vivre, est très exactement, le résultat, de tout ce que j’ai pu énoncer, lors de mon incarnation, et lors de ma présence plus récente, parmi vous.

Le jeu de la conscience, au sein même de ce monde, vous a permis dorénavant, de vivre avec de plus en plus d’Évidence, la réalité et la Vérité ultime, au travers de ce corps.

Ce que vous vivez, et que vous vivrez, n’est rien d’autre, que l’aboutissement de la quête de la conscience, vous faisant vivre et retrouver, ce qui n’a jamais bougé, qui a toujours été là. Et ce, je dirais, malgré la présence de l’illusion, et malgré la présence de ce corps. Et je dirais même plus, car c’est au travers de ce corps, que se conscientise, l’ensemble de ce qu’est la conscience, et vous permet de découvrir, ou plutôt de redécouvrir, ce qui a toujours été, qui est et qui sera, au-delà de la personne, et bien plus, au-delà de tout monde, au-delà de toute forme, au-delà de toute projection. C’est dans ce silence du mental, dans cet accueil, que se vit l’Évidence, avec de plus en plus d’aisance. Et pour tous ceux qui ne le vivent pas encore, c’est le jeu même de vos résistances, de vos habitudes, qui va permettre, l’installation de ce qui a toujours été là.

Les voiles de l’illusion, personnels, comme collectifs, se trouvent amoindris, chaque jour de plus en plus, vous donnant à vivre l’Évidence de la Joie, l’Évidence de la Paix, l’Évidence de l’Amour, qui vient transcender toute projection et toute expérience de la conscience elle-même.

Autrement dit, vous retrouvez, soit de façon brutale, soit à travers ce que vous ne vivez pas pour l’instant, la réalité de la source de la conscience, que j’ai nommée à de nombreuses reprises, L’Absolu, le Parabrahman ou l’Ultime. Aujourd’hui vous n’avez plus à vous embarrasser de quelque concept que ce soit, de quelque croyance que ce soit, l’intelligence de la Lumière, vous place spontanément, dès que vous ne résistez plus, consciemment ou inconsciemment, dans la vérité de la Lumière, non plus projetée, mais que vous êtes. Et rappelez-vous, que dorénavant, moins vous en faites, moins vous cherchez, et plus la Lumière vous trouve.

Ainsi que je l’avais dit, il n’y a pas pire escroquerie que la spiritualité, car elle fait écran, au travers, même au-delà, des croyances, par l’énergie et par les concepts, même archétypaux, à la Vérité. Ainsi donc, ce n’est qu’en restant tranquille, dans le silence, intérieur, que ce joue, cet ultime dévoilement. Et vous ne pouvez être abusé, ou trompé, par quelque élément ou quelque personne que ce soit.

Ce qui avait été nommé, le face-à-face, est très exactement ce que vous vivez. Mais n’oubliez pas que dans le face-à-face il y a vous en tant qu’éphémère, vous en éternité, jusqu’au moment où vous réalisez qu’il n’y a ni éphémère, ni éternité, et qu’il y ajuste le silence, antérieur à toute manifestation de la conscience.

La vraie Joie, celle qui ne dépend de personne, ni d’une circonstance, ni d’une d’acquisition, ni d’une résolution, est à même de vous faire vivre cet état, que je qualifierais d’ineffable et de permanent, malgré la présence de la personne, et encore de certains rouages de ce monde. Rappelez-vous, que même si cela a disparu en apparence, une fois que vous l’avez vécu, ne serait-ce qu’un milliardième de seconde, vous ne pouvez échouer. Mais vous êtes l’intelligence de la Lumière, vous n’êtes aucune histoire, quelles que soient les histoires que vous avez vécues, quel que soit ce que vous vivez, c’est au travers de tout cela que se révèle l’ultime Vérité, qui, en fait, est l’unique Vérité.

Il n’est plus question aujourd’hui, de pratiquer la réfutation, ni même de vous appuyer sur quelque archétype que ce soit, fût-il le plus prestigieux. Car rappelez-vous, tous ces archétypes, tous ces grands êtres, qui ont foulé de leur pas, de leur présence, le sol de cette illusion, sont, bien évidemment, en vous. Et aujourd’hui, cela se situe au-delà de toute identification, de tout référentiel et de toute expérience. La Joie nue n’appartient ni à la personne, ni à votre corps d’éternité, mais à ce que vous êtes en Vérité, au-delà de tout corps comme de toute dimension.

L’Évidence de la Joie, dès que vous la recouvrez, vous place d’emblée dans cette Vérité, et surtout dans l’installation de ce vécu, quel que soit l’état de votre corps, quel que soit l’état de votre vie éphémère, et je dirais même plus, quels que soient les événements, qui apparaissent sur l’écran de ce monde. Cela vous avait été largement expliqué.

Aujourd’hui, que vous le réalisez ou pas, vous êtes tous, en chemin, si je peux dire, mais ce chemin n’est pas une distance, c’est justement l’abolition de toute distance, qui vous fait découvrir que vous êtes la Voie, la Vérité et la Vie, au-delà de toute fonction, de tout rôle, de toute projection, et surtout de toute histoire ou habitude.

La spontanéité, l’innocence de l’enfance, ne peut se trouver, que dès l’instant où vous lâchez, tout ce qu’il vous semble être résistant, et ce qui est résistant, je peux dire que c’est, aujourd’hui, ce qui vient troubler votre paix. Vous n’avez même pas besoin de savoir d’où ça vient, mais simplement de l’accepter et de le traverser sans aucun effort.

Dès l’instant, où il vous semble devoir faire un effort, c’est que vous n’y êtes pas. Et d’ailleurs, le meilleur témoin, n’est uniquement que la manifestation de cette Joie, quel que soit son aspect, qui ne peut que vous replacer, aussi bien dans la jouissance intérieure que dans l’exubérance extérieure, dans la réalité, non pas de l’être, mais du non-être, qui, bien sûr, n’est pas le néant, mais qui est ce que nous sommes.

Il n’y a qu’une conscience, il n’y a qu’un esprit, et en définitive, toutes les dimensions se résolvent, en chaque corps présent à la surface de cette Terre.

Quel que soit votre positionnement actuel, quels que soient vos doutes, quelles que soient vos interrogations, la Vérité, ne peut qu’éclater. Il ne tient qu’à vous, dans ce face-à-face, de constater qu’il n’y a personne, ni même le corps physique, ni même le corps d’éternité, vous êtes la Lumière. En étant la Lumière et l’Amour, vous reconnaissez instantanément, ce que vous êtes, antérieurs à tout monde, antérieurs à tout sentiment, à toute forme, comme à toute expérience, quelle que soit votre origine stellaire, quelles que soient les expériences passées, celle-ci laissent la place à cette Joie, totalement dépourvue d’attributs, quelle qu’en soit la forme manifestée, au travers de ce corps, ou au travers de votre vie.

Rappelez-vous, qu’il n’y a jamais d’effort à faire. Tout vous est donné, en abondance. Par ce que vous nommez les particules adamantines, par l’intelligence de la Lumière, et par, bien sûr, l’établissement de cette Vérité. Et vous ne pouvez que vous reconnaître, et en vous reconnaissant, toute connaissance est vaine. Parce que l’intelligence de la Lumière, n’a pas besoin de connaissances extérieures, ni des mondes, ni des dimensions, ni de quoi que ce soit.

Soyez, comme cela avait été énoncé depuis de nombreuses années, dans la simplicité, dans l’humilité, dans l’enfance, ne revendiquez aucun rôle, aucune fonction, afin de vivre la spontanéité de la Lumière, autant que faire se peut.

Continuez à vivre votre vie, quoi qu’elle vous donne à vivre, que cela soit dans le bonheur ou le malheur dans la résistance ou la souffrance, parce que la plus belle des solutions est celle de vous reconnaître, et non pas de résoudre quoi que ce soit. Dès que vous vous êtes reconnus, alors la majesté de l’Amour et de la Lumière, vous montre, et vous démontre, la réalité de ce que vous êtes au-delà de tout être. Le principe, de vécu et non pas de savoir, que vous êtes réellement chaque autre et que l’ensemble des mondes, que l’ensemble des personnes de cette Terre, ou de l’histoire de cette Terre, sans aucune exception, est irrémédiablement présente en vous. Il ne sert à rien d’ergoter, de tergiverser, d’expliquer ou de comprendre.

Cela a été nommé en d’autres lieux, les quatre piliers du cœur. Si vous vous placez au cœur du cœur, vous n’avez pas besoin de le sentir, mais de le décider, même au sein de la personne, sans rien projeter, sans rien attendre et d’accueillir. Et la meilleure façon d’accueillir se trouve dans les travaux pratiques et non pas dans les concepts. Réalisez que même le pire des ennemis détestables, est en vous. Cela met fin de manière inexorable et inéluctable, à toute velléité d’action et réaction au sein de ce monde.

Dès que vous avez conscientisé, même lors d’un instant, que vous étiez cette Joie, ne vous occupez plus de rien, vivez votre vie, occupez-vous de ce que la société, les relations, les thérapies vous demandent, mais n’y mêlez pas la spiritualité, ni aucune histoire, ni aucun scénario, ni aucune explication. Ça veut dire que plus vous êtes spontanés, plus vous êtes dans l’accueil, moins le mental peut intervenir, moins les habitudes peuvent se manifester, et cela met fin de manière totale à toutes les croyances, mais aussi à toutes les béquilles. Et les béquilles, vous le savez, ont été nombreuses. Même moi, pour vous, je suis une béquille parce que je ne suis rien d’autre que chacun de vous, en totalité.

Et dès que vous avez vécu, cette crucifixion, réelle de la personne, l’Amour qui a toujours été là, qui n’a jamais bougé, et qui transcende tous les mondes et toutes les histoires, ainsi que tous les personnages, ne peut que se révéler à vous. Mais surtout, ne faites pas de ce que vous vivez dans cette Joie, des histoires, des scénarios ou des projections dans quoi que ce soit. Il n’y a pas de plus grande satisfaction, il n’y a pas de plus grande Joie, que Cela.

Ce discours-là, je ne pouvais pas vous le tenir voilà encore un an, mais aujourd’hui c’est l’Évidence même. Alors, vous n’avez pas à vous préoccuper, par rapport à ce que vous êtes, de quelque questionnement que ce soit. Bien évidemment il vous faut vivre votre vie, mais n’y mêlez aucun élément lié à votre éternité, car vous êtes l’éternité. Et c’est le fait d’être au-delà même de cette éternité, qui éclaire tout ce qui est à éclairer, en vous comme dans n’importe quelle circonstance de ce monde, d’une relation, ou de quelque histoire que ce soit. Si vous acceptez cela, et vous le mettez sincèrement, en pratique, la Joie se révélera immédiatement, quel que soit votre état antérieur, que vous ayez vos chakras ouvertes ou fermées, ne change rien à l’affaire. Que vous ayez votre corps d’éternité et tous ses circuits actifs, ne change non plus rien à cette affaire.

Seule l’Évidence de la Joie, vous met en Joie. Et si vous ne la vivez pas encore, il ne sert à rien de culpabiliser ou de mettre une distance et je le répète, quel que soit l’état actuel de votre corps, de votre conscience et de vos expériences passées. Car ce qui est là n’est pas une expérience, mais est, je le répète, cette ultime Vérité.

Dans la Joie, tout est simple, quoi qu’il se déroule sur l’écran de l’éphémère, dans la Joie, tout se résout, indépendamment de toute volonté, de tout désir de compréhension. Donc il ne faut plus vous raconter des histoires, il ne faut plus vous projeter dans quelque élément que ce soit, car il suffit d’ouvrir vos journaux ou vos écrans, pour constater la dissolution de ce qui n’est pas Vrai.

Et il s’agit de la même chose en vous. Il ne s’agit pas, comme disait le commandeur, de mettre l’Amour devant, mais de réaliser que vous n’êtes qu’Amour, et au-delà de toute forme, et au-delà de toute conscience. Car dès qu’il y a Amour et conscience, il y a création, manifestation et expression. Le serment et la promesse, qui s’est révélé à vous, depuis le mois de mai-juin de cette année, vous permet cela en toute liberté. Vous n’avez pas à envisager autre chose, concernant le questionnement intérieur sur qui vous êtes, car vous ne serez jamais quelque histoire que ce soit, parce que vous avez déjà été toutes les histoires, tous les scénarios, tous les mondes. Ce qui est à retrouver, est l’ultime Vérité, là où il n’y a que la Joie, là où il n’y a personne, ni mondes, ni dimensions, ni quoi que ce soit. Et cela, bien sûr a été appelé l’inconnu, qui aujourd’hui, devient de plus en plus connu et surtout vérifiable.

C’est pour cela que tout ce que vous pouvez projeter, que ce soit par rapport à une date, par rapport à n’importe quoi, ne peut être que fallacieux, et ne peut que vous emmener et vous éloigner de ce que vous êtes. Ce que vous êtes est antérieur à tout être. La Joie et là. Vous étiez l’Amour, avant même que la conscience apparaisse, avant la première forme. Aujourd’hui, vous devez tuer tous les dieux, vous devez tuer toutes les histoires, non pas par une volonté, mais par l’acceptation, pure et simple. Vous n’avez rien d’autre à faire. Dès que vous croyez devoir faire quelque chose, vous mettez déjà une distance entre ce que vous êtes au-delà de tout être, et ce que vous vivez. Cela a été nommé l’instant présent, le cœur du cœur, la demeure de paix suprême vous l’appelez comme vous voulez, mais cela ne change rien.

Tous les voiles, ont été dissous. Il n’y a que la sphère des croyances et des habitudes, ou les adhésions à quelque histoire que ce soit, qui vous empêchent d’être cette Joie permanente et spontanée, qui ne dépend, je vous le rappelle, d’aucune histoire d’aucune date et d’aucun événement.

L’Événement a déjà eu lieu. C’est l’avènement de la Lumière, l’avènement de l’Amour, quoi que vous donne à voir votre souffrance, quoi que vous donne à voir ce monde.

C’est ainsi, que la libération est réelle, même au travers de la personne. Le seul marqueur, comme l’a dit mon acolyte, en est cette Joie, qui ne peut être référencée à aucun support, à aucune circonstance, à aucune condition, et surtout en aucune projection. L’archange Anaël avait nommé ça hic et nunc.

Vous êtes aussi bien Anaël, que le Christ, qu’un archonte, que l’enfant qui meurt de faim, que le tortionnaire qui abuse d’un enfant. Ce ne sont que des parts de chacun. Vous n’avez pas à les accepter, ni à les rejeter, vous avez simplement à les voir, à les accueillir. Non pas pour en souffrir, mais justement pour les laisser vous traverser, et être éclairés, depuis le silence et le cœur du cœur, et c’est cela qui met fin à l’illusion, c’est cela qui met fin à la souffrance, et c’est cela qui met fin à la maladie.

Vous n’êtes pas une personne. Vous n’êtes plus enfermés, en quoi que ce soit, si ce n’est par vos propres croyances ou par vos propres projections. Dès que vous mettez une distance, un délai, un temps, ou un espace, entre vous et la Vérité, vous faisant adhérer à l’idée qu’il y a quelque chose à acquérir ou à dépasser, vous n’êtes plus dans la Joie. Et ça, vous allez le constater dans tous les événements, situés au sein de l’éphémère.

Tout est prétexte, tout est occasion, pour vous permettre de vivre cette Liberté. La Liberté dont je parle n’est plus une liberté d’aller voir ou d’aller explorer certains mondes, mais d’incarner, si je peux dire, à travers l’illusion, la totalité de la Vérité. Et ceci ne peut être, en aucun cas, cherché, ni recherché. Vous ne pouvez que vous reconnaître. Et accepter de vous reconnaître. Tout le reste est vain.

Quels que soient les événements qui vous ont été annoncés depuis de très nombreuses années, l’événement qui se produit depuis le mois de mai, est bien plus important que tous les événements au sein de l’éphémère. Car vous avez réalisé l’événement. Et celui qui vit la Joie, sans objet, sans sujet et sans mondes, n’a pas besoin de projeter, d’imaginer, ou de régler quoi que ce soit. C’est la Lumière qui s’en charge, non pas comme une Lumière qui viendrait de l’extérieur, mais réellement et concrètement, ce que vous êtes au-delà de toute forme, c’est-à-dire antérieurs à la Lumière.

Ce que vous pourriez appeler au sein de l’ego « le néant », n’est que la Joie éternelle. Vous êtes dans l’envers du décor, mais vous êtes aussi, au-delà du décor, de tout décor même au-delà de ce monde. Comme l’a dit mon acolyte, le seul marqueur de la Vérité est la Joie. Mais cette Joie qui ne dépend de rien. Il a été évoqué durant de nombreux mois, la conscience nue et l’Amour nu. Mais vous êtes antérieurs à tout cela, puisque vous êtes à l’origine même de la première conscience. Et il n’y en a qu’une. Quelles que soient les apparences et quels que soient les mondes.

Une autre chose que j’aimerais évoquer avec vous, et sur laquelle vous pourrez me questionner.

C’est celle qui correspond aux dimensions, à l’êtreté. Bien sûr, vous avez, pour beaucoup, conscientisé, laissé émerger, travaillé, sur la Lumière. Afin de réaliser à la fois l’ancrage de la Lumière, et d’être des semeurs de Lumière, ou des semences d’étoiles. À un certain seuil, qui a été, en quelque sorte, franchi, par quelques frères et sœurs présents à la surface de la Terre, a permis, de libérer, totalement, cette compréhension et ce vécu, qui n’est pas une compréhension mentale, ni liée à quelque histoire que ce soit, ni à quelque déroulement temporel ou spatial et qui, justement, transcende tous les temps, tous les espaces, toutes les formes et toutes les dimensions.

Et celui qui vit Cela, ne pourra plus jamais retourner dans des projections illusoires, car qui voudrait explorer quelque monde ou quelque dimension que ce soit, quand il a trouvé l’origine de ce qu’il est: antérieur à toute conscience. C’est pour ça qu’il ne faut pas vous poser de questions, mêmes si l’acolyte en a parlé, même si Abba en a parlé, sur la décréation de quoique ce soit, puisque ça n’a jamais existé. Et que vous constaterez, de façon inexorable, lors de l’événement collectif, non pas celui vous vivez depuis mai, qui est le plus important, mais lorsqu’il y aura même pour ceux qui le refusent, l’apparition d’un signe, que personne ne pourra nier. Vous avez juste à vous tenir tranquille, à faire ce que la vie vous demande de faire, et laisser la conscience, même si vous ne la connaissez pas encore, cette conscience de l’origine de la Lumière, de l’origine de l’Amour, se manifester en vous. Seul celui qui ne le vit pas, peut se poser la question, d’une recréation ou d’une décréation, qui sont illusoires, puisque vous êtes antérieurs à toute création. Et cela a été vu par nombre d’entre vous, durant cette période écoulée, depuis quatre mois. Et dès que vous vivez Cela, vous ne pouvez plus être dupe, ni d’un Archange, ni de Marie, ni du Christ, ni de Krishna, ni de n’importe quel dieu.

Parce que vous êtes tout cela. Vous êtes aussi l’horrible assassin. Vous êtes aussi celui qui a tué ses enfants, vous êtes celui qui a aimé par-dessus tout. Mais vous n’avez pas besoin de parcourir tout cela, ni de projeter quoi que ce soit dans quelque dimension que cela soit, dès l’instant où la Joie est là. Interrogez et questionnez autour de vous, sur les innombrables frères et sœurs qui vivent cette Joie nue, ils n’ont pas besoin de scénarios, ils n’ont pas besoin d’images, ils n’ont pas besoin de projections. Parce que la Joie comble tout. C’est le marqueur, ici, à travers ce corps et cette conscience éphémère, de la réalité de l’Amour inconditionné, sans objet, sans forme et sans conscience. L’Amour est antérieur à la conscience. C’est le support de manifestation de la vie. Mais quand vous avez trouvé la Vie, vous n’avez pas besoin d’exprimer ou d’expérimenter quelque forme que ce soit. C’est là où tout se résout, c’est là où tout est spontané, c’est là où tout est évident, c’est là où tout est danse, tout est Évidence, tout est silence. Vous n’avez plus besoin de la conscience. Gardez votre conscience pour ce corps, pour améliorer son fonctionnement, mais n’y mêlez pas des notions spirituelles.

J’ai eu, à de nombreuses occasions, quand j’étais incarné, et maintenant, depuis de nombreuses années, d’affirmer, que la spiritualité était la plus vaste escroquerie, qui existe. Seul trouver la source de qui vous êtes, antérieurs à la forme, où qu’elle soit, vous fait vivre cette certitude. Et donc, tout ceux qui s’interrogent, sur la notion de décréation, recréation et autres, ne vivent pas la Joie. Parce que vous ne pouvez pas être en Joie et laisser courir le mental accolé à la spiritualité, ce n’est pas possible. En ayant trouvé qui vous êtes, au-delà de tout être, vous ne pouvez plus vous bercer d’illusions, de projections ou de considérations, quelconques. Vous êtes dans l’Évidence, dans la facilité, quelles que soient les circonstances. C’est la seule vraie et unique Joie. Tout le reste ne sont que des palliatifs. Tout le reste ne sont que des amours conditionnés. Vous n’êtes assujettis à aucun monde, à aucune origine, à aucune lignée, à aucune énergie, à aucune vibration, à aucun état de la conscience, car vous êtes tout cela à la fois, et bien plus.

Si vous acceptez cela, vous le mettrez en pratique tout de suite. Je ne vous demande pas, ni de me croire, ni de discuter là-dessus. C’est un fait accompli qui n’attend que vous. Et c’est tout.

Bien sûr, il vous a été donné, dans cette période, pour beaucoup d’entre vous, de vérifier, un certain nombre d’éléments, au sein de l’agencement subtil et invisible de l’enfermement. Mais si vous êtes réellement en Joie, dans cette Joie nue, vous ne pouvez pas vous mentir, vous ne pouvez pas vous raconter des histoires, vous demeurez dans l’humilité, dans la simplicité, parce que vous avez vécu que vous n’êtes rien ici, et que dès que vous n’êtes rien ici, vous êtes tout partout. Que voulez-vous de plus?

Il n’est plus question, dorénavant, de vous alimenter en histoires et en scénarios, puisque la résurrection a commencé déjà depuis de nombreux mois, le 14 décembre. Et que l’anomalie primaire, qui vous voilait, a été ôtée de manière collective, depuis le mois de mai.

Encore une fois, si vous ne vivez rien, jusqu’à présent, soyez heureux, parce que, justement, vous n’êtes pas encombrés, ni par les énergies, ni par les vibrations, ni par le karma, ni par quoi que ce soit. Et à ce moment-là, vous réalisez, concrètement et effectivement, que votre royaume n’est pas de ce monde, comme de n’importe quel autre monde. Vous êtes antérieurs à tout monde. Et Cela est Évidence, sans se poser de questions, dès que le serment et la promesse est actualisé. Et il y a un seul marqueur, c’est la Joie. Vous ne pouvez pas tricher avec la Joie. Vous pouvez tricher avec l’Amour, vous pouvez tricher avec la Lumière, parce qu’il est facile d’écrire ou d’expérimenter, mais vous ne pourrez jamais tricher avec cette Joie-là. Vous y êtes ou pas. Et si vous n’y êtes pas, vous souffrez. Et c’est cette souffrance de quelque nature que ce soit, qui vous replace d’elle-même, dans ce qui n’est pas une expérience ou un état, mais que j’ai nommé, cette Vérité ultime qui n’a jamais bougé.

Vous êtes la Vie. Mais vous êtes antérieurs à la première vie. Comme l’a dit Abba, vous êtes tous Abba, il n’y a qu’une conscience, il n’y a qu’un esprit, il n’y a aucun monde. Et si vous êtes dans le mental ou dans la personne, vous l’avez constaté, vous allez vous poser la question de la réalité ou de la vérité de la décréation. Seul celui qui est inscrit dans la conscience, peut réagir comme cela. Mais celui qui a vu ce qu’il y avait derrière ou antérieurement à la conscience, ne peut plus être leurré par quelque dieu, quelque histoire, ou quelque dimension que ce soit. Tout ce que vous avez bâti, les uns et les autres, par différentes voies, dans votre recherche, dans vos événements, dans vos expériences, ne peut plus tenir devant la Vérité. Et la Vérité n’est que Joie.

Si aujourd’hui, quelles que soient vos expériences, quelles que soient vos visions, quel que soit votre savoir, vous n’êtes pas dans la Joie, c’est que vous n’avez pas découvert l’ignorance. Car la seule connaissance est ignorance. Celle de l’enfant, qui est spontané, qui est totalement inséré dans l’instant. Simplement, cet instant ne dépend pas d’un âge, nommé enfance, ni d’aucune circonstance. Acceptez cela, non pas en tant que croyance, cela ne servirait à rien, la Joie ne sera pas là, mais vivez-le. Et vous le constaterez par vous-mêmes. Car nul ne peut vous en convaincre, aucun maître, aucun gourou, aucun dieu, aucun sauveur. Seule votre vie, ici, à travers ce sac, de viande, comme je l’ai appelé, ou ce temple, vous montre la Vérité.

Mais ne soyez arrêtés par rien. Que cela soit dans les événements de ce monde, dans les événements de votre corps, dans les événements de votre vie, soyez disponibles, dans cet accueil, inconditionnel, de tout ce que vous ne comprenez pas, et ne vivez pas. Parce que cela est dorénavant facile, parce que cela est dorénavant accessible, à tous, sans aucune exception. Et si cela n’est pas encore le cas pour vous, vous allez constater très vite, si ce n’est déjà fait, que de plus en plus de frères et de sœurs autour de vous, vivent cet état que vous pourriez qualifier de Grâce. Accepter, de n’être rien ici, de ne rien revendiquer, si ce n’est, bien sûr, dans votre vie, affective, sociétale, humaine, vous place d’emblée dans la Joie.

Ce n’est pas un effort. C’est justement l’inverse. Non pas seulement un lâcher-prise, non pas seulement un relâchement, mais un accueil inconditionnel. Surtout aujourd’hui. N’envisagez rien. Ne recherchez rien. Si ce n’est ce qui est nécessaire à votre vie. Mais ne mêlez pas, l’escroquerie spirituelle, à Cela. Vous êtes pure conscience, car vous êtes antérieurs, à la conscience elle-même.

Dit autrement, quand j’étais incarné, je disais: la seule différence entre vous et moi, c’est que moi je sais que je suis Dieu et pas vous. Alors bien sûr, le mot Dieu, en Occident, vous savez, n’a pas vraiment la même connotation aujourd’hui. Simplement envisagez, que vous êtes la source, de tout ce qui est manifesté, ici comme partout. Découvrez la Vérité, laissez-la se révéler, et tout le reste vous apparaîtra de lui-même, et ne présentera plus aucun intérêt pour vous. S’il y a un intérêt, pour une date, pour Marie, pour Dieu, pour n’importe quel dieu, pour n’importe quel maître, vous ne pouvez pas être libres. C’est impossible. Surtout aujourd’hui.

C’est pour ça que la meilleure posture, fait partie de la préparation que nombre d’entre vous avez vécue, concernant les quatre piliers du cœur, la notion d’Évidence et le vécu de la a-conscience, malgré la présence de ce corps, et au contraire, grâce à ce corps, puisque la Lumière vous tapisse entièrement, elle a recouvert ce monde, quelles que soient les apparences.

Je vous rappelle que la Lumière, met fin à l’illusion, elle éclaire, elle n’agit pas, et c’est sa révélation qui est agissante. Ce n’est pas l’action de la Lumière, c’est, je dirais, l’Évidence de la Lumière. Et ce n’est pas une action, ce n’est pas un combat, contre personne, ni contre vous-mêmes, ni contre ce monde. C’est la réalité de la Joie de cet ineffable, qui vous fait reconnecter, quelque part, à ce que vous êtes en Vérité. Et Cela n’a pas besoin de scénarios, vous n’avez besoin d’aucun maître, vous n’avez besoin d’aucun dieu, quel qu’il soit, puisque vous êtes tout cela, et au-delà de tout ce que vous êtes, il y a la source de tous les mondes, que vous êtes aussi. Plus que jamais, en ces temps que vous vivez.

Souvent, le commandeur vous avait dit, la peur ou l’Amour. Moi je dis aujourd’hui, et déjà depuis de nombreux mois, c’est l’Amour ou pas. Et l’Amour peut être travesti, par des tas de colorations, mais pas la Joie, la Joie ne peut jamais vous tromper. Et d’ailleurs vous voyez très bien pour ceux qui l’ont vécu, par instants, par moments, ou même de façon quasi permanente, vous voyez très bien le jeu, entre la personne et la Joie. S’il y a quelqu’un, il n’y a pas de Joie. S’il n’y a personne, il n’y a que la Joie que vous êtes, et votre vie en est transformée, votre corps se transforme, vous rajeunissez, l’éclat de vos yeux n’est plus le même. Profitez d’avoir encore un sac de viande pour éprouver cela. Parce que cela est résolutoire, réellement et concrètement, pas par l’énergie, pas par la vibration, pas par la compréhension de quoi que ce soit, mais pas l’Évidence, par cette Joie nue, et rien d’autre.

Et vous constaterez, si ce n’est déjà fait, que plus vous laissez cette Joie émerger, plus elle remplit tout et elle efface tout. Mais si vous avez la volonté de revenir dans l’histoire, dans l’action, que ce soit dans ce monde, par rapport à la spiritualité, ou sur d’autres plans, même les plus élevés, vous faites fausse route, et la Joie vous quitte. Et vous le verrez, parce que le mental revient sur le devant de la scène. Et à ce moment-là, vous n’êtes plus en Joie. Vous êtes dans le questionnement, vous êtes dans la souffrance et je ne parle pas ici de l’énergie ou de la vibration, ni d’état de conscience. Je parle de qui vous êtes antérieurement à toute conscience. C’est là où se tient la Joie, nulle part ailleurs. Sans ça c’est une joie conditionnée, par un événement, par une personne, par une relation.

Et je vous dis, vous n’avez pas besoin, aujourd’hui, dans les circonstances actuelles, de pratiquer quoi que ce soit pour vivre la Joie. Ce qui ne vous empêche pas de pratiquer tout ce que vous voulez après, pour vous sentir encore mieux, plus disponible, plus à l’aise, dans ce corps, dans cette tête que vous n’êtes pas, afin d’être en harmonie complète et totale depuis le rien, jusqu’au tout. Et vivant le tout et le rien, vous vivez à la fois, l’Amour et la sagesse, dont la traduction est la Joie sans objet et sans sujet, qui n’a besoin de rien d’autre. Sinon, si vous pensez avoir besoin de quelque chose, d’une histoire, d’un scénario, vous serez en colère et vous serez déçus, et il ne peut pas en être autrement.

Je ne vous demande pas de me croire, je vous demande de le vérifier.

Passez une journée de votre vie, sans questionnements, de quoi que ce soit, uniquement en accueillant, par transparence, tout ce qui peut se produire, dans ce corps, dans vos relations, dans la sphère familiale, professionnelle, affective, essayez de ne pas réagir, essayez de ne pas contredire, essayez d’accueillir, tout ! Et vous verrez qu’il y a aucune difficulté.

Et d’ailleurs, l’absorption des essences, que nombre d’entre vous avez testée de par le monde, vous a permis de découvrir cette Vérité, cette Joie. Et vous savez très bien, pour ceux qui le vivent, et il y en a ici comme partout, que quand vous vivez cela, vous n’avez pas besoin d’histoires, vous n’avez pas besoin, ni du Christ, ni de Marie, ni de Krishna, ni de qui que ce soit. Ce qui ne vous empêche pas d’aller au cinéma, qui ne vous empêche pas de manger, qui ne vous empêche pas d’être sur ce monde, mais pas de ce monde.

Mais tant que vous croyez à un monde, à venir, vous n’êtes pas libres. La Liberté est seulement dans l’instant présent, pas dans la connaissance, pas dans l’expérience. C’est-à-dire que tout ce que vous avez vécu, et vous êtes innombrables, que ce soit l’onde de vie, que ce soit l’ouverture des chakras, que ce soit la totalité de la conceptualisation et du vécu de votre corps d’éternité, ne vous est, aujourd’hui, d’aucune utilité.

Le silence, est bien plus important, que tout le reste. Et le silence peut être présent quoi que vous fassiez et quoi que vous disiez, c’est une attitude intérieure d’accueil, de transparence, qui laisse l’Évidence prendre toute la place. Et qui met fin, à la croyance en la personne, à la croyance en la spiritualité, à la croyance d’un avenir, à la croyance d’un monde ou d’une quelconque évolution.

Je me suis échiné, toute ma vie, comme depuis que je m’exprime parmi vous, depuis l’année 2012, à poser les jalons de ce que vous vivez dorénavant maintenant, non pas un individu par-ci par-là, mais de manière collective. Rendez-vous compte! Qu’est-ce que vous mettez devant? La compréhension, le mental, une pseudo évolution, ou la Vérité de qui vous êtes, même si vous le connaissez pas. Si vous acceptez l’inconnu, il est présent, et il devient connu. Si vous le cherchez, vous ne le trouverez pas. Vous ne pouvez pas chercher ce que vous êtes, vous ne pouvez pas le projeter, vous l’êtes, au-delà de l’être. Vous êtes la source de l’Amour, la source de la Joie, la source de la Lumière, et de l’absence de Lumière. Il n’y a pas de différence. Tout ça ce sont des jeux de la conscience et rien d’autre.

Et rappelez-vous que sur cette Terre, comme Abba vous l’a dit, c’est le lieu qui met fin, au rêve de la création, au jeu de l’expérience. Car quel besoin peut-il y avoir d’expérience, quand vous êtes à la fois le tout et le rien, vous n’avez plus besoin d’expérimenter quoi que ce soit. Vous êtes la Voie, la Vérité et la Vie, et c’est tout.

Tant que vous croyez entreprendre, par rapport à qui vous êtes, quoi que ce soit, eh bien vous vous trompez. Entreprenez pour vous soigner, avec les lois de ce monde ou de l’énergie, mais ne cherchez pas, autre chose. Vous n’avez personne à convaincre, et d’ailleurs vous ne convaincrez personne, quel que soit votre état. C’est justement ce silence, et cette Évidence, qui sont contagieux, pas vos mots, pas vos postures, pas vos actions.

Parce que dès l’instant où vous êtes, installés, dans cet Inconnu qui est vécu, vous ne pouvez plus jouer aucun jeu. Si vous rejouez un jeu, vous allez être en colère, vous n’allez plus être en Joie, et vous allez souffrir. Et vous le constater tous.

Aujourd’hui il n’est plus question, de quelque enseignement que ce soit, ou de quelque événement, ou de quelque révélation que ce soit. Parce que tout est là. Et en vivant ce tout qui est là en n’étant rien, tout le reste vous est donné, mais vous n’en avez plus besoin. Vous ne projetez plus votre conscience, ni dans un autre temps, ni dans un autre espace, ni dans une autre dimension. À ce moment-là, c’est l’intelligence de la Vie et de l’Amour, qui prend le relais. Cela avait été appelé, voilà fort longtemps, de manière amputée, la Fluidité de l’Unité. Mais là c’est la Vie tout court. La Vie est naturelle. J’ai passé mon temps à le dire quand j’étais incarné. Mais j’étais tout seul. Mais je ne parlerais pas à l’époque pour ceux qui venaient, je parlais pour aujourd’hui.

Vous êtes tous des Bidi. Vous êtes tous des Christ. Mais au-delà de toute forme et de toute histoire, vous êtes antérieurs à cela. Et quand vous découvrez cette antériorité, vous ne pouvez plus être dupes, de quelque maître, de quelque enseignement, ou de quelque religion que ce soit. Sans ça vous n’êtes pas Libres.

Vous êtes dans la Joie indépendamment de toute vision, de toute expérience, de toute énergie et de toute vibration, même si elles sont là. Je vous ai toujours dit, ainsi qu’Anaël, que la conscience est vibration. Mais vous êtes antérieurs à la conscience, et donc antérieurs à la vibration et à l’énergie. Vous êtes le support, vous êtes tout et rien. Et si vous êtes tout et rien, vous êtes la Joie. C’est aussi simple que ça. Tout le reste, ne sont que des prétextes, ou des justifications, qui n’ont plus lieu d’être.

L’Évidence de la Joie, c’est la spontanéité de l’enfant, je l’ai dit, je vous le redis. Tout le reste passe. Et tout ce qui passe ne peut être la Vérité. La Vérité est immuable, l’Amour est immuable et ne dépend d’aucun monde, d’aucune expérience, d’aucun dieu, d’aucun maître. C’est ça la vraie Liberté, il y en a pas d’autre.

Donc dès que vous vous projetez, même si c’est réel, je parle pas de la projection psychologique, mais dès que vous projetez l’Amour, vous pouvez expérimenter d’être n’importe quel dieu sur les autres plans, mais ce n’est pas la Joie, ça. C’est encore le jeu de la conscience. La Joie, prend sa source antérieurement à la conscience, antérieurement à la première manifestation, antérieurement à la Source, antérieurement à Métatron, et à tous les grands archétypes. Croire que vous avez besoin de quelque chose, vous éloigne de la Vérité, vous éloigne de l’enfance et de la simplicité.

Et encore une fois, ça ne vous empêche pas de faire des études, quelles qu’elles soient. Ça ne vous empêche pas de vous faire plaisir, de quelque manière que ce soit, bien au contraire. Mais vous n’êtes plus tributaires, des circonstances, des événements, de l’âge, de votre corps, physique comme du corps d’éternité. Vous êtes Libres! De nombreux maîtres parmi les Anciens vous ont exprimé Cela. Je ne peux aujourd’hui que vous renvoyer à la dernière canalisation et enseignement d’Osho concernant la fainéantise. Ne soyez pas feignant dans ce que vous avez à faire, mais soyez feignant en esprit. Ne comprenez pas les mots de travers.

La Liberté, elle est intérieure. Et elle n’est conditionnée ni par ce corps, ni par quelque histoire que ce soit, et par aucun monde. Parce que là vous vous êtes retrouvés. Et en vous retrouvant, vous constatez que toute connaissance, liée à ce monde ou à d’autres mondes, n’est qu’ignorance. La seule vraie connaissance est celle, si je peux dire, de votre pseudo origine, puisque que rien n’a jamais commencé et rien n’est jamais terminé. Et que tout est immuable, même dans la création. C’est l’illusion du jeu de la conscience qui vous fait croire qu’il faut traverser ceci ou cela. La Joie ne dépend pas de ça. Sans ça c’est une joie qui est circonstancielle et qui ne peut pas durer, ce n’est pas la Joie nue, elle dépend d’une acquisition. Or la Joie nue dépend d’une restitution.

Comme le disait le Christ, « Père, je remets mon esprit entre tes mains », parce que je ne suis pas ce corps, je ne suis pas de ce monde et pourtant je suis totalement sur ce monde. Et comme cela vous a été dit, à d’innombrables reprises, la création entière est logée en vous. Cela vous a été expliquée par Abba, vous êtes en bout de chaîne. Il ne peut pas en être autrement. Mais je vous demande pas, là non plus, de me croire, mais simplement de le vérifier.

Et pour le vérifier, vous ne pouvez être que comme un enfant, dans l’humilité totale, ne rien revendiquer au sein de ce monde, comme au sein d’aucun rôle, dans n’importe quel monde. Ça c’est le jeu de la conscience, mais vous êtes antérieurs à cela et la Joie prend sa source au-delà de la conscience, dans l’Amour. Mais ce mot a été tellement galvaudé que même aujourd’hui, même si l’acolyte a trouvé des mots jolis qui sont dépouillés de tout archétype et de toute connotation religieuse ou spirituelle, comme l’Amour nu, certains vont encore s’imaginer des choses. Mais avec la Joie c’est impossible, vous ne pouvez pas tricher, vous ne pouvez pas conceptualiser. D’ailleurs, si vous essayez la conceptualiser, elle disparaît tout – de – suite ! Et ça crée une souffrance terrible. Et c’est d’ailleurs cette espèce de va-et-vient de l’éphémère à que vous êtes antérieurement à l’éternité, qui vous fait souffrir, rien d’autre. Que ce soit le corps, que ce soit le mental ou votre vie. Celui qui est Libre reste Libre même en mourant. Celui qui est Libre reste Libre même s’il souffre.

Contentez-vous d’être ce que vous êtes, avant tout être, et tout le reste se fait au-to-ma-tique-ment.

Je le disais déjà quand j’étais incarné, la vie est apparue un jour, elle disparaît un jour. Mais vous, vous ne disparaissez jamais. C’est impossible. Vous pouvez être leurrés, vous pouvez être endormis, tant que vous êtes dans une forme. Mais plus maintenant, sur cette Terre, c’est impossible.

L’équilibre des polarités que vous appeliez masculin, féminin, toutes les paires d’opposés et complémentaires, n’ont plus lieu d’être, si ce n’est dans le jeu de la conscience. Mais la Joie ne se trouve pas dans le jeu de la conscience, même dans les mondes libres. Elle se trouve antérieurement à la conscience. C’est ça que vous aviez perdu dans les mondes dits enfermés, rien d’autre. Et la subtilité de tous les guignols spirituels, de tous les maîtres qui sont passés sur cette Terre, ça a été de vous faire adhérer à des concepts, à des croyances, à un avenir meilleur, quelle qu’en soit la forme. Il n’y a rien d’autre que l’instant présent, et cela est vérifiable.

Voilà le préambule que je voulais vous livrer. Il y en aura d’autres à chaque intervention, concernant des secteurs précis. Mais maintenant je préfère vous laisser la parole, afin de dialoguer et d’échanger avec vous, par rapport à Cela. Alors je vous écoute.

Silence (oiseaux)

Si toutefois il y en a encore qui sont avec nous.

(Rires)

Question : Bonjour, très cher Bidi. Tout en étant dans le silence intérieur, je ressens depuis quelque temps un besoin irrépressible d’être dans le silence des mots, tout autant prononcés qu’extérieurs à moi. Est-ce que c’est quelque chose de l’ordre de la Lumière ou pas?

Tout à fait. Car dès l’instant où tu as vécu une expérience, que nous avons vécue d’ailleurs quand j’étais là, dès que cette Joie a été vécue, ineffable, bien évidemment il y a des circonstances qui sont meilleures que d’autres pour laisser s’installer Cela. Selon qui vous êtes au sein de cette forme, cela peut passer par le silence des mots ou au contraire par l’exubérance des mots, peu importe, tout est juste. Parce que auparavant tu as vécu la Joie. Donc, ne te pose pas de questions sur l’attitude la plus juste, puisque la Joie, te guide au-delà de ta conscience et de ton conscient de ce mental et de ce corps, à vivre la posture et l’état le plus naturel possible pour toi. Et pour toi c’est le silence des mots, pour d’autres ça va être la musique, pour d’autres ça va être la thérapie ou le massage, peu importe, tout est juste.

Dès l’instant où vous avez vécu, ne serait-ce, je l’ai dit, qu’un milliardième de seconde, cet état dit ineffable, quoi que vous fassiez, si c’est naturel et spontané, s’il n’y a pas de souffrance, est pour vous la meilleure attitude, pour laisser cette Joie prendre tout l’espace, tous les corps et tous les mondes, pour toi comme pour tous les mondes, comme pour toute la Terre. Pour d’autres ça va être, au contraire, le fait de danser, le fait de se donner à l’autre, peu importe. Si tu suis les lignes, de fainéantise, je vais les appeler, il n’y a plus aucun problème. C’est le mental qui va t’emmener en dehors de la fainéantise, qui va vouloir te faire réfléchir. Mais tu es à même de constater en toi, les effets du silence, ou les effets de l’exubérance, peu importe. C’est toi qui le vois et le vis. Et pour certains çà va être le silence, pour d’autres, au contraire, ça va être le besoin, non pas d’expliquer, mais de traduire, sous quelque forme que ce soit, leur vécu intérieur, par la création, par la peinture, par ce que vous voulez. Tout ce qui vous semble évident, sans vous poser de questions, sans vous interroger si c’est bien ou mal. Parce que la spontanéité dans la Joie est évidente. Et c’est toi qui dois te rendre compte si le silence t’est adapté, ce silence des mots, fait-il grandir la Joie ? Te permet-il de te replacer dans l’immobilisme, dans l’instant présent, dans le temps zéro ou pas?

Il n’y a pas de règles, il n’y a pas de protocoles, il n’y a plus tous ces yogas que vous avait pratiqués, comme le yoga de l’Unité de maître Ram ou d’autres, c’est fini tout ça, ou Un Ami. Vous n’avez plus besoin d’histoires. Et si vous sentez que, effectivement, ayant vécu ces moments de Joie ineffable, pour la plupart d’entre vous, la meilleure posture est le silence. Ce que j’appelle le silence peut être aussi bien le silence intérieur ou le silence mental, que le silence des mots. Mais c’est à toi de vérifier et d’expérimenter ce qui te permet justement d’être Libre. Parce quand il y a Joie, il y a Liberté. Totale.

Donc tout n’est que prétexte, et tout est utile. Même la souffrance est utile. Même si c’est difficile à entendre, à accepter. Parce qu’à travers la souffrance, votre conscience est occupée, dans l’histoire de la personne. Et la Joie s’installe de la même façon. Même si la souffrance grandit, à un moment donné, elle disparaîtra. Et cet instant est beaucoup plus proche que vous le pensez, et plus vous souffrez, je n’ai pas dit par là qu’il faut négliger la souffrance, mais ne pas la rattacher à la spiritualité, c’est aussi simple que ça.

Trouvez en vous, ce qui vous permet d’être Libres. Et aucune histoire ne vous rendra Libre.

Que cela soit le silence, que cela soit la nature, que cela soit la prière silencieuse du cœur, que ce soit une relation affective, peu importe, tout est prétexte et tout est occasion pour vivre la Joie.

Suivez ce qui vous rend le plus légers, suivez ce qui vous contente. Quand je dit « suivre », ça ne je veut pas dire chercher, ça veut dire aller vers l’Évidence. Et la vie vous offre à travers n’importe quelle manifestation aujourd’hui, toutes les opportunités de le vivre, au-delà de toute apparence, au-delà de tout conflit, même extrême. Parce que c’est exactement ce qu’il vous faut, pour vivre la Joie.

Tout est à sa place. Même le chaos, même l’état du monde. Alors bien évidemment, cela a été expliqué, et vous en avez l’illustration totale sous vos yeux et sur votre monde, on peut pas dire que l’Amour est présent partout. Bien au contraire, l’Amour éclaire tout, et parfois violemment, et entraîne parfois des résistances, dans le monde, bien sûr, mais aussi en vous. Mais vous savez très bien qu’il n’y a plus de lignes de prédation, qu’il n’y a plus d’enfermement, que la Terre est libérée, et qu’elle vit concrètement et physiquement son ascension. Vous avez pas besoin de spiritualité pour vous en rendre compte. Alors que vous l’appeliez un phénomène d’extinction globale, la Vie ne s’éteint jamais, elle n’a jamais bougé. C’est vous qui vous déplacez, sur toutes les lignes de temps. Mais si vous vous déplacez, c’est que vous êtes bien à l’origine de tous ces déplacements, antérieurement à tout mouvement, la Joie, elle est là. Elle ne peut pas être ailleurs, ou alors elle est conditionnée.

Et la Joie que vous vivez, cette Joie nue, à travers ce corps, à travers cette personne, n’a aucun équivalent, même chez les êtres multidimensionnels, et même chez les grands archétypes, ou les grands dieux, comme vous les nommiez. Envisagez ceux-là, non pas comme des entités, mais comme des principes directeurs. Ne les formalisez plus à travers une forme, même d’un archange ou de quoi que ce soit. Imaginez-les comme des forces de Vie qui vous ramènent à votre essence, qui vous ont permis de vous approcher de votre essence, et de vous déposer devant ce seuil qui n’en est pas un.

Et pour chacun ça va être différent. Il y en a qui ont encore besoin de se raconter des histoires, d’avoir certaines visions, certaines expériences. Mais si la Joie est là, je vous garantis que vous n’avez besoin ni d’expérience, ni de quoi que ce soit. Et, encore une fois, c’est pas ce qui va vous empêcher de faire ce que vous faites habituellement. Mais vous le faites sans effort, de façon spontanée, de façon intuitive, sans vous poser de questions. Et ça vous ne pouvez le réaliser qu’à travers ce que vous a communiqué Abba concernant l’absorption des essences.

Vous êtes les uns dans les autres, mais pas seulement sur ce monde, dans tous les mondes, tout est intriqué et tout est relié, l’agent qui relie est l’Amour. Et vous êtes antérieurs à l’Amour, vous êtes antérieurs à la Lumière, vous êtes antérieurs à la conscience, vous êtes antérieurs à la forme. Ça c’est la félicité, c’est la Joie totale, qui met fin à toute contradiction, à tout concept, à toute vision, à toute expérience, à tout désir. Mais c’est pas parce que vous n’avez pas de désirs, par exemple, on va dire sexuel, que la sexualité s’arrête, c’est vous qui décidez. Vous n’êtes plus soumis aux pulsions, vous n’êtes plus soumis aux desiderata du corps, des hormones, ou de quoi que ce soit, c’est une décision spontanée. C’est pareil pour tout.

Et tout ce qui est fait, que ce soit un acte de thérapie, que ce soit une relation affective, sexuelle, ou d’une mère à enfant, se vit dans la légèreté et dans la plénitude, parce qu’il n’y a pas d’autre objectif que de se donner soi-même. Et tant que vous n’avez pas tout donné, de ce que vous croyez être, vous n’êtes pas Libres. Vous êtes encore insérés dans une histoire. Mais pas une histoire que vous avez à vivre, mais une histoire spirituelle qui vous éloigne de la Vérité.

Croyez-vous que tous les êtres qui vivent cette Joie, nue, ont besoin d’un quelconque enseignement ou d’un quelconque dieu. Vous avez besoin d’échanger, pour comprendre que vous êtes l’autre, pour le vivre. Mais c’est tout. Vous n’avez besoin d’aucun support. N’ayant besoin d’aucun support, tous les supports vous sont accessibles, avec beaucoup plus d’évidence, mais vous n’êtes attachés à rien, si ce n’est le respect de la vie, même au sein de cette farce de ce monde.

D’abord la Liberté, d’abord la Joie, et tout le reste vous est donné.

Mais tant que vous croyez, aujourd’hui, qu’une ascèse, quelle qu’elle soit, va vous libérez, cela n’aboutira jamais. Par contre, il n’est pas interdit de se servir de ce que vous voulez, pour améliorer les conditions de votre personnage, puisque vous savez à ce moment-là que vous n’êtes plus le personnage, autant avoir un véhicule qui fonctionne, et bien. Alors, que j’ai appelé cela le sac de viande, ou que vous l’appeliez le temple, ne fait en définitive aucune différence. Aujourd’hui, vous le vivez. Même si à l’époque c’étaient des mots qui ont pu vous heurter, mais dépassez les mots.

C’est comme quand l’acolyte et Abba disaient « mangez-vous les uns les autres ». Ce n’est pas un acte de cannibalisme ou de prédation. C’est ce qui vous permet justement de comprendre que vous êtes autant l’autre que vous dans la Joie. C’est-à-dire de vous être donnés. Il n’est pas question ici de distribuer ses vêtements, il n’est pas question ici de distribuer le fruit de votre travail, il est question de vous donner vous, dans ce que vous êtes antérieurement à tout être. Et c’est en vous donnant que vous vous trouvez.

Je crois que l’acolyte avait dit en prenant et en paraphrasant la phrase du Christ qui était de « aimez-vous les uns les autres », ça suffit pas, il vous l’a dit, « aimez-vous les uns dans les autres », parce qu’il n’y a ni l’un ni l’autre. Tout cela passe. Vous le savez, ce corps est né un jour et partira un jour, mais vous, vous ne partez jamais. Vous n’avez jamais bougé. Jamais, jamais. Et seule la Joie vous le montre, qui est le corollaire de l’Amour nu. Et vous ne pouvez rien travestir, parce que la Joie, cette Joie-là, elle ne peut être mimée, elle ne peut être mise en mots, même si vous la traduisez pas l’exubérance, par des danses, par des chants ou par des mots. Ce ne sont que des supports de cette Joie. Ce ne sont pas des justifications ou des explications. C’est toute la différence.

Et je vous le redit, et c’est le cas déjà depuis quelques mois, si vous êtes en Joie, quelle que soit la souffrance, quels que soient les défis de votre vie, quels que soient les manques apparents, tout ça disparaît, devant la Joie. Mais vous ne le décidez pas, vous l’êtes ou pas. Et si vous ne l’êtes pas, dites-vous bien que toutes les circonstances de votre corps, de votre vie, ne sont là que pour vous y retrouver.

N’ayez aucun jugement de valeur. Bien évidemment, il faut voir clair, mais là non plus ne jugez pas. Contentez-vous d’accueillir, contentez-vous de vous laisser traverser, et c’est ça qui est résolutoire, pas votre action par rapport à cela. Pas votre volonté. L’Amour n’a besoin d’aucune volonté. Il a toujours été là. Vous avez toujours été là. Vous ne pouvez pas disparaître. C’est impossible. Puisque le néant contient toute la création. Tout en étant antérieur à toute création, que vous l’appeliez l’ultime ou le point zéro, peu importe.

Alors que celui qui projette encore dans une nouvelle matrice, dans une nouvelle dimension pour la Terre, n’a pas vécu la Joie. Il projette. Il se sert de la Lumière pour projeter. Il se sert de l’Amour pour projeter. C’est une illusion, mais c’est pas grave. Quand il aura traversé cela, et qu’il verra le cul-de-sac au bout, il se retrouvera dans la même Joie que vous. Respectez la liberté de chacun, ne contraignez personne, même si vous n’êtes pas d’accord, et surtout si vous n’êtes pas d’accord. Ne discutez pas, accueillez. Et c’est comme ça que vous vous découvrez, pas autrement.

Ce qui se présente sur l’écran de votre conscience, dans votre corps, dans votre vie, dans votre pays, là où vous êtes, est très exactement ce qu’il vous faut, parce que l’intelligence de la Lumière est à l’œuvre, et que les jeux de la conscience, les jeux de la forme, ne sont pas concernés.

Poursuivons.

Question : La Joie n’est-elle pas, finalement, la manifestation naturelle de l’Amour?

C’est exactement ce que je dis depuis le début.

(Rires)

Rien de plus et rien de moins. Mais l’Amour a été tellement galvaudé, il est tellement personnalisé au sein de ce monde, que dès que vous prononcez « Amour », il y atout votre vécu et tout votre bagage qui, même inconsciemment, ressurgit. Parce que, quand vous dites « Amour », même si vous vibrez la couronne du cœur, nécessairement, votre conscience corporelle va l’assimiler à votre vécu, à l’histoire. La Joie, non, parce que cette Joie-là, vous ne pouvez la comparer à rien. Et comme je l’ai dit, vous ne pouvez être trompés par la Joie, aucunement. Mais bien évidemment que la Joie est la traduction de l’Amour nu, ici, en ce monde, dans le silence, dans la liberté intérieure.

Alors, vous le voyez, d’ailleurs, un peu partout, d’innombrables frères et sœurs qui vivent cet Amour qui se révèle, sont encore dans des projections, d’une cinquième dimension, d’une expérience de la conscience, peu importe, laissez-les rêver. Ils vont vite s’apercevoir que c’est un cauchemar.

(Petits rires)

Et d’ailleurs, plus il y aura des scénarios, plus vous tenterez d’avoir des visions ou de vivre quelque chose d’extérieur à ce monde, plus vous serez perturbés, et plus vous serez mal. Parce que vous ne pouvez pas avoir vécu l’Amour nu à un moment donné, et entraîner une consumation de la conscience, en jouant dans d’autres dimensions, dans d’autres visions ou dans d’autres énergies.

Je dirais qu’aujourd’hui c’est la Joie ou tout le reste. Il n’y a rien d’autre. Et c’est les circonstances de la libération de ce monde, que vous avez vous-même actées. Dès que Métatron a produit la dernière impulsion le 14 décembre 2017, c’est vous qui avez œuvré. Et c’est pour ça d’ailleurs que tous les anciens se sont tus, les étoiles aussi, afin que vous ne soyez plus tributaires de quelque autorité extérieure ou de quelque vibration extérieure, puisqu’ils sont à l’intérieur de vous, comme je suis en chacun de vous, et que nous sommes tous les uns dans les autres et que, finalement, il y a ni l’un ni l’autre. La Joie, elle émerge de là, de nulle part ailleurs.

Et encore une fois, vous ne pouvez pas tricher avec la Joie. C’est impossible. Et si votre Joie dépend d’une satisfaction de ce monde ou d’une satisfaction dans un autre monde, pour ceux qui voyagent, vous n’êtes pas Libres. Vous êtes attachés, à la manifestation elle-même, et vous ne pouvez pas vivre ce qui est antérieur à la manifestation. Et donc vous ne pouvez pas manifester la Joie, vous retombez dans des travers. Mais il ne peut pas y avoir de chute. C’est impossible. Il ne peut y avoir qu’une distance que vous mettez, entre l’ici et maintenant, et vos expériences. Mais toutes ces expériences s’épuiseront d’elles-mêmes, quand vous verrez par vous-mêmes qu’elles vous amènent dans un cul-de-sac, et surtout qu’elles vous privent de la Vie en Joie.

La meilleure façon, cela vous a toujours été dit, et répété par d’innombrables étoiles, c’est la voie de l’enfance, la voie de l’innocence, cette foi qu’avait par exemple la petite Thérèse, ou d’autres, qui vous ont raconté, leur vie.

Aujourd’hui, vous n’avez besoin ni de sauveur, ni d’appel de Marie, même s’il aura lieu, puisque tout est acté. N’attendez pas quoi que ce soit, vivez, soyez spontanés, soyez disponibles. Donnez-vous, sans relâche. Donnez votre cœur, pas votre argent ou votre chemise, ça suffit pas, puisque vous êtes l’autre. Si vous donnez ce que vous êtes à l’autre, vous vous donnez à vous-mêmes. C’est ça l’absorption des essences, et rien de plus que cela.

Et vous constatez, d’ailleurs, que tous ceux qui sont inscrits dans la dualité bien-mal, ne peuvent pas vivre la Joie, c’est impossible.

La conscience et la a-conscience, ce qui est antérieure à la conscience, ne peut pas dépendre du bien et du mal. C’est impossible.

Vous n’avez rien à exclure, vous avez tout à inclure, parce que vous êtes, réellement, tout. Mais vous ne pouvez le découvrir que si vous vous êtes donnés. Ça a été appelé le sacrifice, la résurrection, n’y voyez pas seulement une référence historique en Occident. C’est un processus qui est commun chez tous les peuples, dans toutes les cultures. C’est au-delà du bien et du mal. Mais il faut être aveugle pour ne pas voir le mal à l’action. Il est omniprésent, mais ça ne veut pas dire que vous avez à lutter contre, vous avez à l’éclairer, à le laisser s’éclairer, de par votre Paix, de par votre Joie. Ce n’est pas vous qui décidez.

Silence

Ce que je peux vous dire, ça va vous faire plaisir. Je vous rappelle, que le dernier entretien de l’Archange Uriel et du Commandeur, ont eu lieu le 29 janvier de cette année. Eux aussi sont rentrés quelque part dans le silence et dans la stase, pour vous laisser libres, pour ne plus dépendre d’eux, ni en énergie, ni en vibration, ni en information, parce qu’ils sont en vous. Et ça fait maintenant combien de mois? Presque neuf mois. Ils ont fini leur synthèse, leur recès, si vous préférez, d’eux-mêmes.

Moi je vous ai toujours dit que je ne faisais partie d’aucun cercle. Je suis venu pour casser tous les enseignements, dès 2012 déjà, rappelez-vous, pour ceux qui étaient là. Il y en a qui se sont sauvés. Aujourd’hui ils reviennent. Vous êtes antérieurs à toutes ces histoires. Ça ne veut pas dire que ces histoires ne vous ont pas amenés, spontanément, à clôturer l’histoire, bien au contraire, ils vous y ont aidés. Mais à un moment donné, il faut tout lâcher, il faut être vous-mêmes. Et être vous-mêmes, c’est accepter, de vous donner, de n’être rien. Et là, vous constatez que tout est en vous, tous les mondes, tous les univers, tous les archanges. Et que vous êtes, en définitive, l’unique conscience, antérieure à la création, c’est-à-dire dans la a-conscience, Abba, rien de plus, rien de moins.

Poursuivons.
Silence

Question: Quand il a été question d’absorber des essences, au début, je l’ai pratiqué et j’ai trouvé ça exceptionnel, mais à un moment donné, spontanément, je ne pouvais plus le pratiquer.

C’est que tu n’avais plus besoin de le pratiquer, c’était acté en toi.

Question (suite): Est-ce que ça peut signifier que c’est déjà ressentir que l’autre est moi-même et inversement?

Exactement. Mais néanmoins c’est toi qui décides, si tu sens que tu n’en as plus besoin, ou que tu n’en as plus l’envie, ne réfléchis pas, fais-le, arrête.

Question (suite) : Oui, mais peut-être que l’autre en a besoin?

Mais tu n’es pas seule. Tu peux te reposer sur tous les autres toi, qui sont là, qui sont partout sur la planète. Il n’y a pas besoin de tout le monde. Et chacun doit respecter cela. Nous n’avons jamais dit, ni Abba, ni moi, que c’était indispensable. Beaucoup ne sont ni au courant de ça, et n’en ont pas la moindre envie, parce qu’ils sont déjà dans la Joie. Et ils n’ont pas besoin d’être présents en tant que personnes ou d’une autre façon, sur les ondes ou les réseaux, ils le font tranquillement, en étant dans leur vie. Ce qui est valable pour l’un n’est pas valable pour l’autre. Mais c’est la même finalité, la Joie.

De toute façon, quand tu as vécu cette absorption d’une essence, quelle qu’elle soit, tout se fait, là aussi, automatiquement, indépendamment de ta volonté. Et c’est toi qui décides, ce que je disais tout à l’heure, quel est ton désir, libre, quel est ton souhait? Et ne viole rien, accepte tout ce qui est, le plus évident, le plus spontané, et le plus naturel. Tout le reste, ne sert à rien.

Et d’ailleurs, l’acolyte vous l’a dit dès fin juin, tout est auto-matique. Pépère vous dirait occupez-vous de vos fesses.

(Rires)

Comme il l’a dit à plusieurs reprises. Une fois que c’est acté, vivez votre vie. Profitez même, je dirais, de cette Joie qui vous est offerte et de cette spontanéité que vous vivez. Et faites ce que bon vous semble, soyez libres aussi. La liberté intérieure, vécue, dans le témoin et la Joie nue, vous conduit aussi, quelque part, à être libre en ce monde, dans votre vie. S’il y a des souffrances et des résistances, s’il y a des conflits, c’est que ça vous appartient pour encore plus de Joie. Mais il n’y a aucune obligation de quoi que ce soit dans la Joie. Tu l’as dit toi-même, puisque dans le silence, ça te semble plus facile. Pour d’autres, ils vont avoir besoin de communiquer, d’échanger.

Mais ce qu’il vous faut, que vous soyez en silence, ou que vous soyez dans la communication, c’est surtout, n’induisez personne dans une projection de quelque scénario que ce soit.

Si c’était moi, j’aurais même pas parlé de décréation. Parce que l’important, c’est l’Amour, c’est pas la décréation, la création ou une dimension. Et d’ailleurs vous le constaterez, en étant dans la Joie et l’Amour, vous n’avez plus aucune volonté d’aller où que ce soit ou d’expérimenter quoi que ce soit, puisque vous êtes complets à ce moment-là. Mais ça se fait naturellement. Faites ce que vous sentez devoir faire ou ne pas faire, et soyez honnêtes avec ce que vous constatez. Vous êtes dans la Joie, dans la légèreté, ou l’inverse. Et si des expériences ou quoi que ce soit que vous menez comme activité, vous alourdit ou vous fait perdre la Joie, arrêtez. Mais si la Joie grandit en vous occupant votre jardin, occupez-vous de votre jardin. Vous diffuserez autant l’Amour sans y penser, qu’avec des exercices quels qu’il soient.

C’est la spontanéité qui fait la révélation de la Joie. C’est d’être en accord avec ce qui émerge dans la conscience. Même si ça peut vous sembler farfelu, vous en aurez le témoignage par la Joie ou pas. Si vous êtes spontanés, quoi que vous fassiez ou pas, la Joie grandira. Si vous vous êtes trompés, la Joie disparaîtra et vous réorienterez très vite et spontanément et naturellement votre conduite. Mais n’anticipez pas. Vous devez l’expérimenter. Et tous ceux, je le disais, qui se projettent maintenant, parce qu’ils vivent l’Amour, dans une nouvelle matrice, dans un nouveau monde, ici ou ailleurs, ne sont pas dans la Joie. Et pourtant ils vivent l’Amour, réellement et concrètement. Il leur reste encore une petite découverte à faire. Et c’est d’ailleurs à travers leur projection de conscience qu’ils vont le découvrir.

Alors tout est juste. Il n’y a aucun emplacement qui est meilleur qu’un autre, aucun. Certains sont dans le silence des mots, d’autres sont encore dans les projections d’un nouveau monde ou je ne sais quoi, d’autres attendent un sauveur. Mais ils sont exactement à leur bonne place. Contentez-vous d’être Amour et de vivre cette Joie et tout le reste se fait au-to-ma-tique-ment. Acceptez cela et vérifiez-le. Il n’y a que vous qui pouvez vous en convaincre, personne ne peut vous en convaincre de l’extérieur. C’est pour ça qu’il vous faut respecter chaque chemin, chaque erreur émettre le même Amour, même pour celui qui vous insulte, qui vous maltraite, non pas pour encaisser des coups, mais parce que cette acceptation, va éclairer encore plus l’autre, et va résoudre, réellement et concrètement. Mais vous n’êtes pas obligés de faire ce qui ne vous plaît pas.

Dans la liberté intérieure, même dans le chaos de ce monde, il y a une liberté extérieure qui vous est offerte. Et si une circonstance de votre vie éphémère, vous semble contraire à cette Joie, replacez-vous dans la Joie et cette circonstance contraire s’évanouira toute seule. Vous n’avez pas à lutter, vous n’avez pas à vous opposer, vous avez à traverser, à acquiescer, et de vous laisser traverser, en demeurant dans cette Joie. Tout le reste se fait ainsi. Pas par une décision. Vous le faites éventuellement par une intention, et après vous la laisser se matérialiser. Ça, c’est pas du mental. Si vous êtes dans la Joie et vous posez une intention, quelle qu’elle soit, elle se réalisera. Alors autant avoir une intention, orientée vers la légèreté, vers l’absence d’histoires, vers l’absence de scénarios, mais soyez dans la spontanéité de l’instant. C’est tout.

Vous allez l’entendre souvent : tout est au-to-ma-tique. Et c’était pas le cas avant, bien sûr. Tout ce que vous ont donné les anciens, les étoiles et d’innombrables voix sur cette planète, n’était pas une illusion. C’étaient des chemins différents qui vous rapprochaient de la Vérité, d’une façon ou d’une autre, même à travers l’erreur. Ne jugez pas les circonstances, mais voyez les résultats. Et même si les résultats, aujourd’hui, vous semblent opposés à la simplicité et à l’humilité, je vous rassure tout de suite, tous ceux qui font cette erreur vont vite être rattrapés par la Vérité. Mais vous ne pouvez pas l’imposer de l’extérieur. C’est impossible.

La découverte de l’Amour nu, peut être utilisée, par la personne elle-même, en recréant des rôles, des fonctions. Mais je vous garantis que ceux-là, ils vont pas bien. Et ils iront de moins en moins bien dans leur corps, dans leur tête, dans leur vie. Alors que celui qui est dans l’acceptation totale et qui accepte de demeurer dans cette Joie nue et de laisser la vie arriver à lui, les circonstances arriver à lui, n’a plus aucun problème, ni de santé, ni d’argent, ni de relations, c’est pas possible.

Je ne peux que vous inviter, à laisser cet Amour et cette Joie prendre tout. Puisque vous êtes ce tout. Rien ne peut s’opposer à la Lumière, rien du tout.

Ça vous a été dit par d’innombrables voix, l’Amour et la seule force de cet univers. Sans Amour, il n’y a aucune expérience de la conscience, enfermée ou libre. La Joie est la résultante de celui qui a trouvé la source de l’Amour, antérieure à l’Amour, antérieure à la Lumière, antérieure à la forme, antérieure aux mondes.

Alors bien sûr, pour ceux qui projettent l’Amour nu, dans une autre conscience, dans un autre monde ou dans une Terre régénérée ou ascensionnée, ne peuvent pas vivre la Joie. Mais laissez-les rêver, puisque tout conduit à l’Amour et à la Joie, c’est leur chemin à eux. Contentez-vous, vous, d’être dans la Joie et de vous laisser traverser, de laisser s’éclairer. Respecter la liberté de chacun, de jouer, même hors de la Joie.

Parce que tous les jeux, quels qu’ils soient, même les plus sombres, aujourd’hui ne peuvent vous conduire qu’à la Joie. C’est inéluctable, quel que soit le temps, qui semble passer. Et si vous êtes objectifs, dans le concret des événements, vous le voyez bien. Vous n’avez pas besoin de nous, vous n’avez pas besoin de vous, vous avez juste à observer, sans juger, en traversant. Tout ce qui vous semble immoral, tout ce qui vous semble abject, tout ce qui vous semble inqualifiable, ne sont que les ultimes jeux de celui qui ne s’est pas reconnu. Et c’est pour lui la façon de se retrouver.

L’Amour ne peut pas juger, la Joie non plus, elle ne peut que respecter la liberté de la conscience, parce qu’elle voit au-delà des apparences des jeux de la conscience, elle voit au-delà, réellement et concrètement, et elle vit au-delà du bien et du mal. Le bien et le mal de ce monde n’est que le jeu de la conscience enfermée, c’est tout. Et on ne résout pas l’équation du bien et le mal, ni par le mal, ni par le bien. Que vous nourrissiez l’un ou l’autre, vous restez dans l’illusion. Alors que la Joie n’a que faire de cela. Encore une fois, ce qui ne vous empêche pas de voir, clairement, les jeux des uns des autres, mais ne les jugez pas. Accepter-les, parce que c’est aussi vous, tant que l’événement collectif, là je parle de signes visibles, n’est pas là.

Ce que vous vivez, depuis le 14 décembre, et avec plus d’Évidence depuis le mois de mai, est quelque chose qui est impensable. Qui était non organisé, non planifiable, vous avez devancé tous les événements. Comme disait le Christ, vous êtes sur ce monde, mais vous n’êtes pas de ce monde, vous est antérieurs à tout le monde, à toute manifestation. Alors laissez la Joie, l’Amour nu et l’intelligence de la Lumière, permettre la fin du jeu de différentes façons. Et quand vous êtes dans la Joie, vous ne voulez plus et ne pouvez plus jouer aucun jeu. Vous pouvez simplement être vivants et vivre pleinement, sans conditionnements, sans préjugés, sans histoires. Vous êtes disponibles, vous vous êtes donnés, dans l’instant présent, dans l’ici et maintenant, dans hic et nunc. Laissez jouer ceux qui jouent, voyez-les jouer, aimez-les, et ça suffira à les éclairer.

Je crois qu’Abba vous l’a dit, nul ne peut être laissé de côté. Personne ne peut être laissé.

C’est ça, la résurrection. La Vraie. Pas celle qui vous conduit à projeter des rêves ou des créations nouvelles. Il ne peut y avoir ni recréation, ni nouveau monde, parce que tout a déjà été créé, vous êtes en bout de chaîne. Comme le dit Abba, vous avez juste à rembobiner, retrouver la source de la conscience, et Cela se fait naturellement et automatiquement.

Aujourd’hui, aucun positionnement n’est supérieur ou inférieur à un autre. Parce que l’intelligence de la Lumière est active et que chacun qui croit maîtriser son destin ou son histoire, ne fait, en définitive, qu’accomplir l’intelligence de la Lumière. Voyez au-delà de tous les jeux et de toutes les apparences. C’est cela que vous a permis l’absorption des essences, mais pas que. Aujourd’hui, toutes les circonstances de votre vie, quelles qu’elles soient, la plus misérable comme la plus épanouissante, n’est là que pour vous conduire au-delà de toute histoire. Ne jugez pas, soyez en Joie. Et la Joie est le jugement, pour ceux qui n’y sont pas, parce qu’elle vient les éclairer.

La Lumière ne juge personne. Il ne peut exister la moindre condamnation, pour celui qui est conscience, même s’il joue un jeu inversé. Et qui vous dit que derrière les apparences, celui qui joue le petit diable ou le grand diable, ne va pas dans le même sens que vous, il ne peut aller que dans le même sens que vous. Même le jeu de l’ombre et des guignols sur Terre, comme disait le commandeur, aboutit systématiquement au dévoilement aujourd’hui, vous le voyez, partout.

Soyez fainéants, soyez humbles, et vivez.

Rien ne vous interdit d’agir sur ce monde, sur les circonstances de votre vie. Quand je dis d’être fainéant, ça ne veut pas dire de pas prendre de décisions quand elles sont nécessaires. Ça veut dire aller dans le sens du courant, aller dans le sens de l’Évidence, aller dans le sens de la fluidité, parce que tout ce qui est de l’ordre de l’Amour et de la Joie est naturel, facile et spontané. Si ça devient difficile, vous le constaterez d’ailleurs, la Joie disparaît.

Autre question ?

Si nous en avons le temps.

Il nous reste 10 minutes environ.

Alors, une dernière question, ou alors nous faisons silence pendant 10 minutes, afin de je vous mange tous.

(Rires)

Qu’est-ce qui est parfait?

Question : Moi j’ai pas vécu le processus d’absorption de l’essence, mais je me posais la question, est-ce que c’est utile pour être dans l’Amour et la Joie?

C’est une opportunité qui vous a été donnée par Abba. Il y en a d’autres. Puisque je l’ai dit, même ceux qui s’enfoncent dans des histoires, de nouvelle terre, de dimensions et autres, vivront aussi la Joie. Et même ceux qui sont dans l’ombre, ne peuvent faire que le jeu de la Lumière, cela vous a été expliqué par Abba. Tout est juste. Même l’abject est juste. Parce que c’est votre regard, de toutes ses faussetés, qui éclaire. Vous ne pouvez pas sauver le monde, il n’y a rien à sauver. Sauvez-vous vous-mêmes. Et qu’est-ce que ça veut dire, se sauver soi-même, c’est ne plus donner cours à la moindre illusion et vivre la Joie, rien de plus et rien de moins. Et plus vous êtes tranquilles ou en silence intérieur ou extérieur, plus vous vivez la Joie. C’est tout.

Donc l’absorption des essences a eu en effet multiplicateur, et l’aura toujours, mais ce n’est pas obligatoire. Rien n’est obligatoire. Si ce n’est la transparence et l’humilité. Accepter de n’être rien, ça c’est la sagesse. Et à ce moment-là, vous découvrirez que vous êtes tout. Ça, c’est l’Amour. Et quand vous êtes à la fois tout et rien, vous comprenez que vous êtes à l’origine du tout et du rien. Donc que vous êtes antérieurs au rien, comme antérieur au tout. Je vous le dis depuis de très nombreuses années, mêmes quand j’étais incarné, vous n’êtes pas la forme, vous n’êtes pas ce sac et vous n’êtes même pas la conscience. Et pourtant, vous êtes toutes les consciences. Mais vous êtes, bien évidemment, antérieurs à cela.

Donc ne vous posez aucune obligation, si ce n’est de respecter, de ne pas vous juger, de ne juger personne, et d’accueillir de manière naturelle et identique tout ce qui se présente sur l’écran de votre conscience. Ça ne veut pas dire adhérer ou suivre, ça veut dire acquiescer. Ça veut dire accepter l’éclairage. Vous n’avez pas à donner votre accord ou votre désaccord, vous avez simplement à voir. Voir c’est traverser, voir c’est résoudre, et surtout c’est vivre la Vérité, et non pas la conceptualiser ou se projeter dans quelque futur ou dans quelque explication que ce soit des événements ou dans quelque mesure que ce soit. Croyez-vous que l’Amour puisse se mesurer avec quelque moyen que ce soit ? Non, vous mesurez la traduction, qui est vibration en ce monde, c’est tout. Mais vous êtes antérieurs à l’Amour et à la vibration. Vous êtes la source de l’Amour, la source de la Lumière, et vous êtes antérieurs à toute source, dans le même temps, ici-même sur Terre.

Nous reste-t-il quelques minutes?
Oui.

Alors je vous demande de fermer les yeux, ça va être ma façon de vous saluer, et de vous retrouver, dans un moment, pour la suite.

Silence (oiseaux, âne)

Eh bien Bidi vous salue, et vous dit à tout à l’heure, pour la suite de la cuisson.

(Rires)

Merci

À tout à l’heure. Merci

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