Sananda – L’évolution et l’ego

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Chers fils et filles de la planète Terre ! JE SUIS SANANDA !

Je continue à être reconnaissant et le serai toujours. Je ne peux jamais oublier d’être, avant tout, reconnaissant de pouvoir faire ce que je fais ici. Dire que mes enseignements ont une fin, je ne peux pas le dire. Mais aujourd’hui je vais clore cette série que j’ai faite toute la semaine, où j’essaie de montrer à chacun d’entre vous que vous pouvez et êtes capables d’améliorer votre monde, d’être des êtres humains au sens large du terme.

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet qui, pour beaucoup, n’a rien à voir avec ce qui a été dit ici cette semaine. Mais je vous dirais que cela a tout à voir avec lui ; l’ego. Comme je l’ai dit dans mes lettres, l’ego n’est pas quelque chose que l’on peut rejeter et avec lequel on ne veut pas vivre. Je dirais que c’est le principal facteur qui vous a permis de poursuivre ce voyage tout au long de votre vie, parce qu’il vous a gardé en vie, il vous a gardé sur le qui-vive. Nous ne pouvons donc pas nous contenter de dire que c’est quelque chose de mauvais, ou que c’est mauvais pour vous. L’ego est important car c’est ce qui vous maintient en vie. Pas vivant corporellement, mais vivant dans les pensées, dans les sentiments, dans les réactions.

Donc vous ne pouvez pas l’effacer ou le faire disparaître de vos esprits. Je dis simplement que ce qui doit être fait, c’est de le placer dans le cadre de votre mission la plus noble, qui est la survie, qui est la vigilance, qui est la protection. Parce que si vous n’aviez pas cette vigilance intérieure, vous auriez beaucoup de difficultés sur le plan physique. Parce que vous n’auriez pas cette perspicacité pour continuer à survivre, pour rester en alerte contre tout et contre tous. C’est la fonction, je dirais la fonction bénigne, de l’ego, de vous faire voir le danger, de vous faire éviter le danger.

Beaucoup pourraient appeler cela du bon sens, et je suis d’accord. Mais je ne pouvais pas parler de l’ego sans parler de son côté maléfique, où justement, en vous rendant toujours vigilant, il essaie aussi de vous rendre supérieur, comme si vous étiez ces statues qui se dressent au sommet de piédestaux, regardant tout ce qui est autour. Vous faire croire que vous êtes invincible, incontrôlable et que vous pouvez tout faire. Ne confondons pas la supériorité de l’ego avec l’amour de soi. S’aimer, c’est se respecter en tout point, cela n’a rien à voir avec l’ego et surtout, s’aimer d’abord, puis aimer l’autre. Ce n’est pas de l’ego, c’est de l’amour de soi.

Ainsi, lorsque l’ego se fait présent et que vous devenez des êtres qui peuvent tout faire, c’est là que vous vous sentez le droit de subjuguer, d’asservir, de dominer, de contrôler ; parce que vous le pouvez ; l’autre n’a qu’à se soumettre parce que votre ego le dit : « Tu peux faire ceci à l’autre ». Dans le cadre de l’égoïsme, vous agissez ainsi pour votre propre protection, car si vous soumettez l’autre, vous êtes plus fort, vous êtes puissant. Alors l’un ne se retournera jamais contre vous ; « Vous pouvez être tranquille » ; ainsi pense l’ego.

Et tout cet égoïsme a amené votre monde là où il est aujourd’hui, des dirigeants autoritaires, des dictateurs, qui n’écoutent pas le peuple, qui assujettissent le peuple, parce qu’ils sont aux commandes, et le peuple assujetti ne peut rien contre eux. C’est donc le point fondamental qui a amené votre monde à ce qu’il est aujourd’hui. Et il est clair que ces grands leaders ne sont pas arrivés là où ils sont pour rien, cela a toujours été très bien planifié. Peut-on dire, qui dirige la planète ? Y a-t-il un être humain qui contrôle cette planète dans son ensemble ? Je dirais qu’il y a des gens qui pensent être dans cette position, et qui comprennent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent n’importe où sur la planète, parce qu’ils pensent que la planète leur appartient.

Cela n’arrive pas parce que les autres ne le permettent pas, mais ce sont les grands dirigeants de cette planète qui ont créé la situation dans laquelle vous vivez aujourd’hui. Qui a apporté la faim, qui a apporté la violence ? Je n’accuse personne, j’accuse seulement leur façon de travailler, la façon dont tout a été planifié, et très bien planifié d’ailleurs, pour amener la planète au stade où elle se trouve aujourd’hui, où la faim, la misère et la violence sont les sujets les plus importants, et je dirais, les moins traités. Parce qu’il y a un intérêt derrière tout cela, à les maintenir au sommet des problèmes. Parce que si leurs dirigeants voulaient effectivement mettre un terme à tout cela, ils le feraient. Ce serait une action coordonnée et conjointe et tout cela prendrait fin ; mais il faudrait qu’ils se donnent tous la main, qu’ils aient tous le même poids, qu’ils aient tous la même pensée. Et que dire de ces leaders qui ne reçoivent d’ordres de personne, qui pensent qu’ils doivent toujours être les premiers ?

Ensuite, rien ne se passe, car chacun veut garder les choses à sa manière, en ne regardant que son propre nombril. Je parle donc ici d’un poste de commandement élevé sur la planète et je dirais que cela s’est propagé vers le bas, où tous les autres dirigeants et gouvernants font de même, à de rares exceptions près. Il y a certains leaders sur votre planète aujourd’hui qui sont imprégnés d’apporter la Lumière à leur peuple, d’apporter l’équilibre, d’apporter l’égalité. Mais malheureusement il y en a encore peu, la grande majorité s’interroge encore et n’accepte toujours pas notre ingérence. Ils pensent que tout cela n’est qu’une simple menace et qu’ils continueront à occuper leurs postes de commandement pour toujours. Parce qu’il en a toujours été ainsi, rien ne changera.

Et puis je vais descendre un peu plus bas, je ne vais pas parler seulement des dirigeants, ni des chefs, je vais parler de vous qui devenez des chefs de vos familles, de vos foyers et qui vous placez de la même manière que ces dirigeants. Ils n’écoutent personne, ils n’acceptent pas les opinions, ils sont de véritables tyrans et dictateurs dans leur propre maison. Toujours avec leur ego qui leur dit :  » C’est le mieux que tu puisses faire ? Fais taire tout le monde et remplis ton rôle. » Je laisse donc une question en suspens : comment cela peut-il se terminer ?

C’est une maladie très répandue sur la planète. L’égoïsme, le nombrilisme, l’autoritarisme sont présents dans de nombreux foyers, dans de nombreuses familles, où les autres se soumettent simplement parce qu’ils ne peuvent rien faire. C’est précisément celui qui dicte les règles qui les y conduit. Celui qui dicte les règles ne donne pas les conditions à ceux qui sont assujettis pour évoluer, pour sortir de cette prison.

Alors, que pouvons-nous dire de ces personnes ? Je dirais que ces personnes seront les premières à être démises de leurs fonctions, car cet égoïsme extrême est le contrat signé par ces âmes pour travailler dans un autre monde, et non plus ici sur la planète terre.

Donc, en ce moment, beaucoup se demandent : « Est-ce que rien ne se passe ? Rien ne se passe ? Je dirais qu’au niveau macro, rien ne se passe, mais le travail est fait et beaucoup sont libérés. Vous êtes au courant ? Non, vous ne vivez pas dans les maisons des gens. La libération est en cours. Je dirais donc que nous travaillons de bas en haut, et non de haut en bas, car lorsque nous travaillons de haut en bas et que nous attaquons le sommet, le reste de la pyramide se renforce et commence à maltraiter encore plus ceux qui sont en dessous. Il s’agit donc d’un travail lent, d’un travail minutieux, mais de la base vers le haut, car ceux qui étaient auparavant soumis, lorsqu’ils sont libérés, commencent à avoir leurs propres forces renouvelées. Et en renouvelant leur force, ils deviennent plus forts.

Et chaque fois, ce groupe au bas de la pyramide, de plus en plus fort, devient de plus en plus grand, et il n’accepte plus l’esclavage, l’humiliation ; il commence à avoir une voix, il commence à avoir une attitude. Alors que vous imaginez que rien ne se passe, votre monde est en train de changer. Certains et beaucoup se sont déjà libérés, et ils perçoivent aujourd’hui combien la vie est différente de ce qui leur a été présenté. Alors ne pensez pas, ne pensez pas que rien ne se passe. Nous partons du bas vers le haut, en libérant ceux qui ont toujours été opprimés et qui n’accepteront certainement plus aucune oppression. Cette période de soumission est terminée pour eux et ils se soulèvent, ils ont une voix.

Je voudrais donc terminer cette semaine en disant à chacun d’entre vous, surveillez vos egos, surveillez vos attitudes. Maintenant, je dirais ceci : Personne ne change du jour au lendemain. Ne pensez pas que tout d’un coup vous deviendrez bon et que tout ce que vous avez fait sera oublié. Il n’y a rien de tel. Ce que vous avez fait là-bas ou jusqu’à maintenant se répercutera plus loin dans le temps. Cette soudaine bonté de votre part ne durera pas longtemps car vous serez englouti par vos propres attitudes. Alors je dis simplement à chacun d’entre vous : soyez prêts à embrasser vos attitudes, non pas les attitudes d’aujourd’hui, mais les attitudes du passé.

Il y a quelque chose à faire pour laisser ce passé derrière soi, un petit mot : le pardon. Demandez le pardon pour tout ce que votre âme a fait.  » Ah, mais je ne suis pas à blâmer pour ce que mon âme a fait ! Alors laissez-moi vous expliquer quelque chose : Votre âme est représentée par votre incarnation aujourd’hui. Vous êtes donc responsable de votre âme aujourd’hui. Alors il ne sert à rien de venir me dire que ce que votre âme a fait il y a mille ans, ce n’est pas votre faute. Vous êtes votre âme et votre âme est vous. Alors acceptez votre culpabilité et demandez le pardon. Et si ce pardon vient du cœur et que vous avez appris votre leçon, vous marcherez sur une autre route, et non plus sur celle qui vous conduit à continuer dans la troisième dimension.

Alors je dis à chacun d’entre vous : Il est encore temps de se repentir, il est encore temps de demander le pardon, il est encore temps de soigner vos âmes. Alors faites-le. Je vous dis seulement que le temps raccourcit, chaque jour qui passe est un jour de moins. Alors, que vous manque-t-il pour prendre courage, pour commencer le processus de nettoyage, que vous manque-t-il ? Vous devez admettre que votre âme a fait une erreur… c’est le gros problème. Puis je reviendrai à nouveau sur l’ego, parce que l’ego hurle dans votre esprit 24 heures sur 24 que vous ne faites pas d’erreurs, que vous faites ce que vous pensez être juste.

Alors continuez à écouter votre ego. Tant que vous continuez à entendre que vous ne faites pas d’erreurs, vous êtes sur une autre route, je vous le garantis ; et vous êtes de plus en plus éloignés de la route vers la 5e dimension. C’est la grande vérité. Admettre une erreur n’est pas être faible, au contraire, admettre une erreur c’est être extrêmement fort et courageux et dire à l’ego « Non, j’ai tort et je vais payer pour mon erreur par le pardon ou par n’importe quel moyen ».

Je terminerai donc cette semaine en vous laissant ici avec cette réflexion : sur quelle route pensez-vous réellement marcher ? Réfléchissez, écoutez très attentivement tout ce qui a été dit ici et répondez moi, sur quelle route marchez-vous ?

Canalisé par Vania Rodrigues

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